Débuter à la KAP

Rentrée des débutants en septembre uniquement

Commencer à plusieurs favorise la motivation, la progression en groupe et facilite la transmission de l’enseignement. C’est pourquoi la KAP accueille les débutants uniquement à la rentrée scolaire, à la mi-septembre de chaque année.

Notre gymnase étant de taille modeste, nous ne pourrons malheureusement pas accueillir toutes les personnes intéressées. Nous vous demandons donc d’être particulièrement attentif aux « prérequis » qui suivent.

Avant toute demande d’inscription, il est essentiel de vous informer sur ce qu’est le kyūdō. Ceci vous permettra de bien mesurer l’engagement que cette pratique demande : engagement en patience (l’apprentissage est long avant de tirer ses premières flèches), engagement en temps (pendant les cours et en dehors, en travail d’étude du manuel) et en assiduité, mais aussi sur le plan financier.

1) Se renseigner en amont

Prenez connaissance de ce site web. Outre cette page, le menu « Débuter » contient une page de questions fréquentes qui répondront à nombre de vos questions (horaires, tarifs, contraintes physiques, tenue).

YouTube regorge également de vidéo où l’on peut voir des sharei, ou tirs de cérémonie, qui sont le coeur de la pratique du kyūdō. Nous vous recommandons la chaine YouTube de France Kyudo, Kyudo TV.

2) Une motivation personnelle indispensable

La motivation doit être individuelle. Il est donc déconseillé d’« offrir » une inscription à un conjoint ou à un membre de votre entourage : c’est à la personne concernée d’entreprendre elle-même cette démarche de découverte, de réflexion et de prise de contact auprès de nous.

3) Une assiduité déterminante

Les cours ont lieu le samedi matin, de septembre à juin. Assurez-vous d’être disponible sur ce créneau de manière régulière. Si vous savez que vous ne pourrez être assidu qu’en pointillé (du fait de contraintes familiales, professionnelles, étudiantes, etc.), nous vous invitons à vous tourner vers un autre club francilien proposant des créneaux hebdomadaires en semaine, plus à même de correspondre à votre rythme.

4) Une cotisation annuelle raisonnable…

Les frais d’inscription pour 2025-2026 sont de :

  • 160 € pour une cotisation classique ;
  • 120 € pour les -18 ans et étudiants ;
  • Pack débutant, supplément de 40 € pour le passeport fédéral, le manuel officiel, un sous-gant personnel et votre première corde.

5) …mais un investissement matériel à ne pas négliger

Même si la cotisation à notre club reste modeste, le matériel de pratique représente un investissement non négligeable. Il est important d’en avoir conscience avant de s’engager :

  • A acquérir dans les 2-3 premiers mois : la tenue (200 à 250 €)
  • A acquérir durant la première année : les flèches et un carquois (250 à 300 €)
  • En prévision de la 2e année : le gant (300 €) – certains l’acquierent dès la première année
  • En prévision de la 3e année : l’arc (350 à 500 €)


Le matériel mis à disposition par le club étant limité, vous serez amené à le partager avec d’autres pratiquants. Cela peut freiner votre progression, en particulier pour le gant (yugake) et les flèches (ya), qui sont des éléments très personnels et essentiels pour une pratique confortable et régulière du kyūdō. C’est pourquoi, dès que possible, il est fortement recommandé d’acquérir votre propre matériel, adapté à votre morphologie. 

6) Résolument motivé(e) ? Inscrivez-vous à la séance d’observation !

Contactez notre secrétaire, Jean-François, pour vous inscrire à la séance de découverte de qui aura lieue le 13 septembre 2025 :

Indiquez-lui vos nom et prénom, âge et numéro de téléphone.

Jean-François vous confirmera votre inscription pour la séance d’observation, ou éventuelle mise en liste d’attente.

Une fois que vous aurez effectué votre séance de découverte et confirmé votre intérêt, pour poursuivre la pratique, il vous faudra adhérer à l’association pour des raisons d’assurance.

Pour cela, vous pouvez dès à présent anticiper sur votre future inscription : vous aurez besoin d’un certificat médical confirmant l’absence de contre-indication à la pratique du tir à l’arc japonais. Faites mentionner toute éventuelle contre-indication à la posture à genoux.

7) Comment va se dérouler l’année ?

Une fois adhérent au club, vous commencerez à travailler les bases : la façon de se déplacer et tourner dans le dōjō, les saluts, la manière de s’asseoir (se mettre à genoux) et se relever, les différentes étapes du tir, etc.

Au tout début, sans arc et flèches mais avec un élastique ou un gomu-yumi (poignée d’arc avec élastique visible sur la photo).

Le gant, l’arc et la flèche viendront au fur et à mesure de votre progression et de l’acquisition du geste.

Au bout de quelques semaines de travail, vous serez alors prêt à décocher vos premières flèches, d’abord sur makiwara, une cible de paille à courte distance. La makiwara est le compagnon idéal du travail sur les hassetsu, les étapes du tir.

En fin d’année (fin novembre ou début décembre), un stage spécial pour les débutants de l’année est organisé au Kyūdōjō National de Noisiel (K2N). C’est l’occasion de recevoir l’enseignement de sensei franciliens, rencontrer d’autres débutants et expérimenter le tir dans un kyūdōjō traditionnel japonais.

Vous apprendrez également le taihai, qui est l’ensemble des déplacements codifiés utilisés lors du tir en tachi (groupe) de généralement 5 archers. Cette pratique de tir en tachi vise à harmoniser les gestes et à renforcer la concentration dans un cadre collectif.

C’est une fois intégré ces différentes étapes que vous pourrez finalement pratiquer le tir sur mato, une cible en papier placée à longue distance.

8) Cet enseignement suit-il une pédagogie particulière ?

Absolument. France Kyudo et son Département Technique National (DTN), composé de hauts gradés, a développé les « Ayumi » ce qui désigne les « Modalités de formalisation de la progression des pratiquants débutants en kyūdō ». Le but est d’assister les débutants dans l’acquisition de l’ensemble des compétences attendues chez un « kyudojin complet » pour la préparation au niveau de shodan (1e dan).

Il s’agit d’une transmission des bases sur 6 compétences distinctes mais complémentaires : shahô (tir), kihontaï (posture / mouvements de base), terminologie, équipement, sécurité et étiquette.

Ayumi est la prononciation japonaise du caractère 歩 qui signifie « pas », celui que l’on fait en marchant. Le kanji 歩 se prononce « ho » ou « po » quand il est combiné avec un autre caractère, ce qui donne le nom aux 3 étapes de la progression :

  • ippo : un pas ;
  • niho : deux pas ;
  • sanpo : trois pas.

A chaque ayumi est associé un niveau d’atteinte de compétences cibles :

Ce parcours de transmission se réalise en un an ou deux selon les aptitudes des personnes et leur assiduité.

Pour ceux qui le souhaitent, le club évalue l’atteinte des deux premiers pas ippo et niho dans le courant de l’année. Sanpo est quant à lui évalué par des sensei franciliens lors d’une journée organisée en juin au Kyūdōjō National de Noisiel (K2N).

Ces évaluations, facultatives et informelles, ne constituent en aucun cas un examen officiel reconnu (comme peuvent l’être au Japon les kyū, grades préalables au 1e dan). Elles ont pour seul objectif d’aider les pratiquants à mesurer leur progression, au regard de ce qui est attendu pour le shodan (1e dan).